3 Mars 2010
C’était un soir de grandes marées
Il était dix-neuf heures tapantes
Soudain, la sonnette de l’entrée
Les visites ne sont pas si courantes
En ouvrant la porte, tu es apparu
Regard d’acier, mâchoire crispée
A ton habitude, tout de noir vêtu
Noire aussi la nouvelle annoncée
Après de si nombreuses années
Et tant d’obstination à nous nuire
Un vice de procédure, elle a trouvé
Elle a, enfin, réussi à nous désunir
Bien sûr, elle croit avoir gagné
Une vilenie de plus à son crédit
Si elle pense nous avoir séparés
Erreur : notre amour est infini
On garde au doigt nos alliances
Entre toi et moi, rien n’a changé
De cette mégère, on s’en balance
Dans notre cœur, on est mariés.
M.M. – 03 mars 2010