21 Avril 2018
Contrairement à ce qui se passe actuellement dans le choix des prénoms donnés aux nouveaux-nés (imagination très fertile de la part des parents) ; autrefois, les prénoms étaient régis par les coutumes et les lois.
Dès le 13ème siècle, on donnait aux enfant le noms d’un saint qui serait à même de le protéger.
Dès 1550, le Concile de Trente fait obligation aux parents de donner aux nouveaux-nés des noms de saints ou de personnages bibliques. Ce prénom doit permettre aussi, entre autres, à l’enfant de lui donner un ancrage géographique.
Ainsi, au fil de mes recherches, j’ai, effectivement, pu constater que de nombreux enfants portaient soit le nom de l’église, soit de la commune.
Exemples :
– l’église Saint-Vincent de Machault (77) : de nombreux garçons se prénomment ainsi
– l’église Sainte-Osmanne de Féricy (77) : de nombreuses filles se prénomment ainsi
– commune de Sainte-Colombe (77) : de nombreuses filles portent le prénom de Colombe
– commune de Faremoutiers (77) dont le nom vient de Moustier (monastère) et de Sainte-Fare qui a fondé, vers 620, l’Abbaye de Faremoutier : de nombreuses filles portent le prénom de Fare.