11 Juin 2007
Long ruban qu’on appelle la Seine
Tu coules toujours dans mes veines
Ton cours suit celui agité de l’Histoire
Sur tes rives, se trouve notre mémoire
D’abord royale et plus tard impériale
Tu déroules tes flots vers la capitale
Tu traverses de nombreuses régions
Comme tu as traversé les saisons
Et tant de villes te sont riveraines
Egale à toi-même, calme et sereine
Tes amis sont mariniers et bateliers
Grâce à toi, prospère leur métier
Certains te disent «Yonne» à Paris
A Machault, tu aurais changé de lit
On te retrouve sur plein de tableaux
Comme des dimanches au fil de l’eau.
M.M. – 11 juin 2007