17 Janvier 2006
Quand j’ai le cœur si lourd
Que je voudrais fuir sans retour
Vite, je m’éloigne de Toulon
Je vais me réfugier au Roccasson
Tu es là sur ta berge dominant la ville
Gardien de mes souvenirs indélébiles
Je suis si bien à l’abri du Malmont
Pour tenter d’oublier le Mont-Faron
Je me ressource sur les bords de l’Argens
Où je retrouve mes plaisirs d’adolescence
J’ai cette nostalgie des grandes tablées
A l’ombre des grands arbres protégées
C’était l’époque des bonheurs tranquilles
On ignorait que c’était un bonheur fragile
Mais toi, tu es toujours là, bien enraciné
Et quel soulagement de pouvoir te retrouver
M.M. – 17 janvier 2006