14 Septembre 2020
.... cette lettre que je ne t’enverrais pas.
Je la posterais seulement sur mon site.
Tu étais mon frère.
Non pas par le sang mais parce que nous nous étions choisis.
On se ressemblait tellement.
Comme on aimait à le dire : nous n’étions pas têtus, mais déterminés.
On se comprenait d’un regard.
On aimait le bleu et les montres.
On détestait les arêtes de poisson.
On avait les mêmes fous-rires.
On avait les mêmes colères.
Tu m’appelais quinze, vingt fois par jour.
Depuis 20 ans, mon téléphone s’est tu...
Si tu avais toujours été là, des Christian et autres Laurent n’auraient pas traversé ma vie.
J’ai tenté de combler le vide que tu as laissé : il ne venait pas du même pays que toi, mais il avait connu le même exil.
Mais ce ne sera jamais toi…
M.M. - 14 Septembre 2020