30 Avril 2006
Tu es là sournoise et si douloureuse
On te dit ni mortelle, ni contagieuse
Et pourtant tu me pourris tant la vie
Et cela depuis bientôt une décennie
J’ai le choix entre chirurgie et chirurgie
Comme ce n’est pas grave, pas de recherche
Je souffre en silence dans ce corps détruit
Tu es tombée sur moi comme une avalanche
A cause de toi, je me renferme sur moi
Je ne peux vivre sans médicaments
Et leurs effets secondaires font la loi
Je me bourre de calmants impuissants
J’attends avec impatience la délivrance
Laquelle sera la mieux, je ne sais pas
Mais dans les médecins, plus de confiance
Ils te donnent un traitement et bon débarras…
M.M. – 30 avril 2006