28 Janvier 2007
Après tant d’années, tu es toujours là
Amoureusement, tu veilles sur moi
Tu m’aides à garder la tête hors de l’eau
Tu tentes de soulager tous mes maux
Je t’ai fait souffrir dernièrement
Tu as fait mieux que de me pardonner
Tu as compris mon comportement
Cependant qu’ailleurs, j’ai aimé
Mais tu sais si bien ma détresse
Et de tout à toi, je me confesse
Ta tendresse n’a d’égale que ta bonté
Tu reprends en main ma destinée
Ce que tu ne pardonnes pas
C’est le mal qu’on m’a fait
Ce que tu ne comprends pas
C’est qu’on abuse de moi
Tu me reproches ma naïveté
Nous en avons souvent parlé
Maintenant tu veux me protéger
Des beaux-parleurs invétérés
Il faudra que j’arrive à faire le vide
Sur ce chemin, tu seras mon guide
Mais avant ce long travail d’oubli
Tu auras raison de cette vilenie
Après, je pourrais recommencer à vivre
Et non, comme maintenant, survivre
Ta présence agira comme une amnésie
Il n’en restera que quelques poésies…
M.M. – 28 janvier 2007