2 Novembre 2004
Notre refuge, notre abri, notre maison
Bien cachée, nichée sous les frondaisons
Tu es là, protectrice, au fil des saisons
Où nous venons souvent nous ressourcer
Où le temps, pour toujours, s’est arrêté
L’espace de longues et belles journées
Havre de paix, coffre aux souvenirs
Mon père y a vu ses enfants s’épanouir
Nous y voyons les nôtres grandir
Le grenier devenu chambre d’enfants
Tant de souvenirs d’adolescents
Tendres moments, jeux innocents
Il y a au fond de notre vaste jardin
Un carré fleuri, un carré chagrin
C’est le cimetière où reposent nos chiens
Notre vieille maison, gardienne bienveillante
De nos secrets, de nos rêveries si émouvantes
De nos peines, de nos joies les plus grisantes.
M.M. – 02 novembre 2004