1 Mars 2007
Tu es unique mais aux mille visages
Indomptable comme un cheval sauvage
Tu as le sang chaud comme un provençal
Comme nous l’a souvent soufflé Mistral
Tes crues si terribles sont légendaires
Encore de vivaces souvenirs à Beaucaire
Par ton long cours, tu relies deux civilisations
L’Europe du Nord à la Méditerranée, via Lyon
Toi qui est né, là-bas, dans les neiges helvètes
Ton nom est plutôt synonyme de soleil et de fêtes
A un certain endroit, tu es appelé «petit»
Au milieu des taureaux et des champs de riz
Tu charries au fil de ton courant tes légendes
Elles ont le goût de l’olive et l’odeur de lavande
Toutes les belles destinées ont une fin en soi
La tienne se termine, en Camargue, par un delta
M.M. – 01er mars 2007